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La 10ème édition du festival K-LIVE se déroulera du 29 mai au 4 juin 2017 à Sète et proposera l’exposition sur les murs de la ville de 9 artistes représentatifs de l’art urbain contemporain

Par SPRA — Dernière modification 02/05/2017 09:58:35


Depuis 2008, le festival K-LIVE a invité une trentaine d’artistes de l’art urbain à Sète, et leur a permis de s’exprimer sur les murs de la ville. Certaines œuvres n’ont vécu que quelques jours, d’autres quelques mois, et certaines ont subsisté pour constituer le MaCO de Sète. Ce Musée à Ciel Ouvert, aujourd’hui composé de 25 peintures murales, fait partie intégrante du paysage urbain et culturel sétois. Pour sa 10ème édition, K-Live a décidé d’investir la Ville de Sète plus que jamais. Du 29 mai au 4 juin 2017, ce ne sont pas moins de 9 artistes qui vont s’emparer de l’espace public pour proposer aux Sétois et aux visiteurs une sélection d’œuvres urbaines. Beaucoup seront éphémères et celles qui resteront sur les murs viendront enrichir le MaCO. Toutes auront pour but d’amener de la poésie dans l’espace urbain, vocation fondamentale du festival. La programmation d’Art Urbain de ce 10ème K-LIVE propose une palette éclectique d’approches artistiques, d’expressions ainsi que de techniques, les 9 artistes invités représentant la richesse de l’Art Urbain Contemporain. Les artistes programmés interviendront dans le centre-ville mais aussi dans des quartiers plus excentrés, et peut-être moins exposés à l’Art. Car l’Art, et en particulier l’Art Urbain, comme facteur de lien social, est un des principaux credo de K-LIVE. Toute personne qui le souhaitera pourra librement regarder travailler les artistes. Des visites guidées gratuites du MaCO seront également organisées pendant le festival par K-LIVE et l’office de tourisme de Sète. Voici les artistes qui interviendront dans le cadre de ce festival.


  
  crédit : Fred Trobrillant
 
 

SatOne


  
 
crédit : DR


Né au Venezuela, Rafael Gerlach alias SatOne est aujourd’hui établi à Munich. En débutant par le graffiti dès les années 90, puis en entamant quelques années plus tard une formation de graphiste, il développe peu à peu un champ d’exploration bicéphale qui associe abstraction et couleur. S’il se revendique indépendant et affranchi de tout mouvement artistique, il reste néanmoins attaché à l’histoire de ses travaux réalisés dans l’espace public et à travers le monde. En parallèle, l’expression plastique et technique qu’il manifeste dans ses toiles révèle une réflexion introspective liée entre l’œuvre et le spectateur. SatOne perçoit dès lors son atelier comme un laboratoire d’expérimentations, misant ainsi sur une esthétique riche, libre, et ouverte sur l’analyse personnelle.

 

Levalet


  
  crédit : DR001


Charles Leval, dit Levalet, est né en 1988 à Epinal. Il grandit en Guadeloupe, région où il entre au contact de la culture urbaine, puis des arts plastiques. Il poursuit ses études d’arts visuels à Strasbourg ; son travail, alors davantage tourné vers la vidéo, se nourrit d’une pratique théâtrale assidue. Il obtient l’agrégation en 2012, année où son travail commence à prendre place dans les rues de Paris. Il a depuis participé à de nombreuses expositions dont plusieurs Solo shows, et participé à quelques rencontres internationales. L’œuvre de Levalet est avant tout un travail de dessin et d’installation. Il met en scène ses personnages dessinés à l’encre de chine dans l’espace public, dans un jeu de dialogue visuel et sémantique avec l’environnement présent. Les personnages interagissent avec l’architecture et se déploient dans des situations frôlant souvent l’absurde.

 

Les Monkeybird


  
  crédit : DR002
 

Monkeybird est l’association de deux artistes français, qui ont choisi de retranscrire des thèmes sociaux en fables murales, grâce à la représentation d’animaux totems à la symbolique élaborée. Les Monkeybird encouragent l’homme à trouver un juste équilibre, entre ses obsessions matérielles et ses fantasmes de liberté, afin de se construire en tant qu’animal social. Leur inspiration est principalement tirée d’œuvres sacrées ou lyriques telles que les enluminures, les vitraux, l’ornementation architecturale mais aussi des illustrations fantastiques de la période « Arts and Crafts » ou des estampes japonaises. Artistes à l’originalité graphique marquante, ils alimentent le paysage urbain international par la poésie de leurs œuvres.

 

Madame


  
  crédit : DR


L’érotisme léger des créations de Madame est une première accroche qui capte le regard. Le détournement de ces images porte un message contestataire. Au-delà de la plaisanterie, de la provocation, il y a un sens plus profond. Les œuvres teintées de nostalgie explorent la frontière des genres, prônent l’amour, la tolérance, et la réciprocité dans les rapports humains. Le jeu avec les convenances révèle en chacun de nous l’esprit d’enfance. Madame fait preuve d’une extravagance joyeuse et ne boude pas un certain plaisir de subversion.

 

Mademoiselle Maurice


 
  crédit : DR004


Née et ayant grandi dans les montagnes haut-savoyardes, Mademoiselle Maurice est une artiste française de 29 ans. Aujourd’hui installée à Paris, Mademoiselle Maurice élabore puis crée au sein de sa mini-pièce de travail d’innombrables œuvres colorées, portant les fruits d’un parcours riche d’influences et d’enseignements. Via l’origami, ou la dentelle, voire la broderie, ou encore d’autres techniques mixtes, elle donne naissance à des œuvres en prise directe avec son quotidien. Ses matériaux fétiches étant le papier et le fil, elle aime mettre en forme des matériaux nobles et naturels de manière complexe. De ces créations ouvertement positives, ultra colorées et revendicatives, émane un carrousel d’émotion où tout un chacun trouve écho à sa propre sensibilité.

 

Codex Urbanus


  
   crédit : CODEX URBANUS


Codex Urbanus est un street artist parisien qui, à la façon d’un alchimiste vandale, décline depuis plusieurs années un bestiaire de chimères sur les murs de la ville. Dessinées à même le mur, au gré de ses virées nocturnes, ces animaux fantastiques apportent une touche de poésie inattendue dans les rues, transformant Paris en une sorte de grimoire de béton dont les pages tournent au gré du passage des équipes de propreté municipale. Aujourd’hui, de Montmartre aux galeries de Street Art, l’art de Codex Urbanus s’exprime sous des formes différentes, et participe à la personnalité diverse et foisonnante de la scène de l’art urbain parisien.

 

Erell

 

Actuellement designer et artiste officiant entre Lyon, Paris et Saint-Etienne, Erell expérimente au grand jour une forme d’appropriation éphémère de l’espace urbain. Son travail est issu du graffiti et plus précisément du tag. Au fil du temps et de ses études artistiques, sa signature a évolué pour devenir son écriture. Ses motifs adhésifs – les particules – sont une schématisation du tag qui, comme lui, prolifèrent et se répandent dans la rue. Leur forme est pensée pour se démultiplier  afin de générer une infinité de motifs « moléculaires » et de compositions géométriques qui interagissent avec l’architecture ou le mobilier urbain. En envahissant sporadiquement les espaces publics des villes dans lesquelles il intervient (Paris, Marseille, Lyon, Bordeaux, Berlin, Prague, New York, San Francisco…), il veut attirer le regard des passants, les intriguer, modifier la perception qu’ils ont de l’espace urbain et les inviter à chercher au détour des rues des signes disséminés sur leur passage.

 

Quentin DMR


  
   crédit : Quentin DMR


Quentin DMR est né au Havre en 1988. Très jeune, il commence à pratiquer la photographie d’architecture et le portrait. Sa pratique artistique murie et elle est résolument tournée vers « l’humain et son environnement social », elle conserve comme une part d’engagement militant simple qui veut provoquer par l’image, le regard, un sentiment instantané, un ressenti brut. Une volonté marquée d’un mouvement fondamental de reconstruction habite ses productions.

 

D’autres événements autour de l’Art urbain viendront compléter la programmation de cette 10ème édition : une exposition photographique sur le MaCO de Fred TROBRILLANT, des projections publiques de films, une conférence accessible à un large public… Et bien sûr, la semaine K-LIVE se conclura, comme chaque année, par deux soirées de concerts au Théâtre de la Mer qui lanceront la saison estivale de ce lieu magique.

 

Retrouvez toutes les informations pratiques du festival sur le site internet de l’événement : www.k-live.fr

 
 
Marie Deschamps

Source : Festival K-LIVE 2017

 

 

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