L’impression en 3D est utilisée pour de nombreux secteurs d’activité
Les pièces réalisées concernent de nombreux secteurs d’activité : le cosmétique, la bureautique, l’alimentaire, ou encore le bâtiment. L’entreprise produit des objets publicitaires pour des sociétés ou des clubs sportifs : MP Mesaplast a par exemple réalisé des clés usb en forme de ballons pour un club sportif, ou en forme de bouteilles au nom du domaine pour un domaine viticole. Les produits réalisés sont ainsi sur mesure, personnalisés, et originaux. L’impression 3D permet également à l’entreprise MP Mesaplast de produire des maquettes de bijoux. En effet, après avoir réalisé le prototype en impression en 3D, ce dernier va permettre de produire un moule pour la création de bijou. Le prototype peut être reproduit autant de fois que nécessaire, pour réaliser des moules a une ou plusieurs empreintes, o% de l’étain est coulé, ce qui permet de réaliser la forme du bijou, qui sera ensuite plaqué en or ou en argent par une société extérieure.
 

L’impression en 3D permet de répondre exactement à la demande du client. En effet, le prototype étant réalisé par l’imprimante 3D, si le client souhaite une modification sur prototype, il suffit uniquement pour l’entreprise MP Mesaplast de faire modifier le dessin par le maquettiste. L’acquisition de l’imprimante par la société MP Mesaplast lui permet également de tout faire en interne : la maquette et l’impression.  Avant, le prototype était produit par des sociétés extérieures. « Quand nous n’avions pas l’imprimante 3D sur place, nous sous-traitions la réalisation du prototype à des sociétés extérieures, ce qui avait un coût », explique Anick Gibert. « Avoir l’imprimante 3D sur place nous permet de faire des économies de coût de transport, d’explication, et d’être plus rapide. En effet, il n’y a plus d’aller et retour entre notre société et les entreprises sous-traitantes pour la fabrication du prototype ». La responsable de la société ajoute : « grâce au gain de temps, nous sommes plus réactifs et plus flexibles. Dans la journée, on peut traiter la demande ». L’imprimante en 3D permet également à l’entreprise de répondre à des commandes restreintes, qui nécessitent la fabrication d’une vingtaine de pièces. « Nous n’aurions pas pu répondre à ce type de commandes, de quelques pièces, si nous n’avions pas eu l’imprimante 3D sur place. Cela n’aurait été rentable ni pour nous, ni pour le client », souligne Anick Gibert..

L’entreprise MP Mesaplast s’oriente vers une centralisation de ses activités

La société va continuer à faire évoluer la technologie de l’impression en 3D. Pour ce faire, l’entreprise va prochainement acquérir un scanner, ce qui est la suite logique de l’acquisition de l’imprimante en 3D. Il n’y aura alors plus besoin de réaliser un dessin : le scanner effectuera une photographie de la forme à reproduire, qui sera transmise à l’imprimante 3D qui va reproduire la photographie du scan. Cette technologie permet une grande précision, et ouvre le champ des possibles, car toutes les formes pourront dès lors être reproduites. Cela permettra également à l’entreprise de s’adapter rapidement à la demande du client. La société MP Mesaplast cherche ainsi à s’adapter aux nouvelles technologies. Selon les dires d’Anick Gibert, « si on utilise la machine à bon escient, elle nous permet d’ouvrir le champ des possibles ». L’entreprise poursuit son développement, et a récemment investit dans une imprimante capable d’imprimer sur tout support : verre, bois, plastique, métal. Cela permet notamment à la société de réaliser des produits de communication personnalisé, imprimés avec le logo des clients par exemple. MP Mesaplast s’adapte en permanence aux nouvelles technologies afin de répondre au mieux aux attentes des clients.



Marie Deschamps