C'est donc à Bédarieux le 17 février 1837 que nait le futur peintre. Issu d'une famille modeste, il bénéficie de l'aide de la municipalité pour entrer à l'école des Beaux Arts de Toulouse où il rencontre Jean-Paul Laurens et Antonin Mercié. En 1862, le grand prix de la Ville de Paris qu'il remporte lui permet de rentrer à l'école des Beaux Arts de Paris. C'est là qu'il travaille sous la direction de ses deux maîtres, Cabanel et Bouguereau. Chantres de l'académisme, l'un montpelliérain et l'autre rochelais vont inculquer au jeune Cot les règles de ce style que l'on désigne aujourd'hui sous le vocable parfois péjoratif de pompier, mais qui, à la fin du second empire représentait la quintessence du bon goût. Un an après son entrée aux Beaux Arts, en 1863, il expose ses premières œuvres au salon de Paris. Parmi celles ci, son premier portrait qui lui permet de se faire connaître et de devenir un portraitiste apprécié et très demandé. Sa carrière était lancée. Il s'installe à Paris et participe à la vie artistique et intellectuelle parisienne. Il fait partie des clubs influents dont le célèbre Hippopotame qui regroupait les Prix de Rome (prix dont il fait partie du jury) mais aussi le Parnasse-Club et La Cigale qui regroupait tous les méridionaux qui avait réussit dans les arts et en politique dans la capitale. Pour autant, Cot est toujours resté fidèle à Bédarieux, sa ville natale pour laquelle il a sans cesse gardé un profond attachement.